Le fondateur de l’Aïkido, Morihei UESHIBA, fut inspiré par les meilleurs maîtres d’arts martiaux du Japon de l’époque (écoles de Jujitsu, d’escrime traditionnelle). L’arrière-plan philosophique ou religieux (traditions Shinto, Zen, Tao) joua un rôle très important dans l’élaboration de cet art. À côté de ce retour aux sources de l’esprit traditionnel du samouraï, il réussit à ouvrir sa pratique à des notions plus modernes (recherche de la paix, fraternité, harmonie) et développa, à partir de 1948, l’enseignement d’une discipline neuve et originale qui commença à rayonner dans le monde entier dès 1950, notamment en France.
Des techniques efficaces effectuées sans heurt et visant à canaliser, à contrôler l’adversaire.
Toutes les techniques visent au contrôle de l’adversaire, l’amenant à une chute et/ou une immobilisation. Il s’agit de canaliser le mouvement, la vitesse et la force de l’adversaire, de les utiliser sans rentrer en opposition avec eux.
Si comme au judo, le pratiquant d’Aïkido utilise des techniques de projection et d’immobilisation pour déséquilibrer et maîtriser son adversaire, il peut également accompagner ses mouvements d’une série d’atémis, c’est-à-dire de coups de poing et de pied portés, comme au Karaté, en des endroits vitaux du corps. Mais contrairement au Judo et au Karaté qui constituent des disciplines sportives soumises à des règles très strictes, l’Aïkido est un art martial dont la pratique exclut toute idée de compétition. Technique de défense idéale, l’Aïkido impose de détruire l’agressivité de son adversaire en lui démontrant l’inutilité de son attaque. Discipline physique et morale complète, l’Aïkido permet d’acquérir une parfaite maîtrise de soi en assurant un développement harmonieux du corps.
Fait avec passion par L’insufflerie